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INTERVIEW DECOUVERTE : LOST IN KIEV

La radio profite du confinement pour parcourir les routes virtuellement et inviter différents groupes à répondre à une petite interview.

Premier à se prêter au jeu : Lost In Kiev


Bonjour, pouvez-vous vous présenter aux lecteurs qui ne vous connaîtraient pas encore ?

Salut, nous sommes un groupe de Post Rock confiné à Paris composé de 4 musiciens.

Il est assez difficile de vous coller une étiquette, comment définissez-vous votre musique ? 

Nous avions essayé de faire un sticker efficace avec le nom du groupe et le « genre ». On est tombé d’accord sur « Massive & Visually Immersive Post Rock »

L’idée c’est de dire qu’on fait de la musique instrumentale, et que le show vidéo fait partie du package. Chaque album traite d’un thème particulier, raconte une histoire, et chaque vidéo est synchronisée sur la musique.

Comment vous-êtes-vous rencontrés ?

C’est les feux de l’amour si je vais dans les détails alors je vais essayer de résumer ça.

Yoann le batteur est à l’origine du groupe. Le projet initial était très différent il y avait un chanteur etc.. Mais rapidement les gars ont décidé de partir sur de la musique instrumentale (sans chanteur donc). Il y a eu le premier album et pas mal de mouvements jusqu’à ce que je les rejoigne en 2015. J’étais leur ingé son jusqu’au moment où un guitariste et la personne aux machines ont décidé simultanément de quitter le groupe. Ça a été un virage pour Lost In Kiev, un moment de remise en question.

En ce qui me concerne, je suis passé à la guitare du coup, Max l’autre guitariste s’est mis à jouer aussi du clavier et Yoann a pris la main sur les samples et la vidéo qu’il gère en plus de la batterie via son SPD.

Nous avons composé et enregistré NUIT NOIRE dans la foulée. La machine est repartie de plus belle et depuis la formation n’a plus bougé depuis 2015. JC à la basse; Max à la guitare/claviers, Yoann à la drum/Sample et moi à la guitare.

Une anecdote à nous raconter sur le groupe ou sa rencontre ?

L’un des premiers guitaristes du groupe à rencontré sa femme à KIEV. Il s’est retrouvé coincé là-bas tout une semaine ne pouvant rentrer en France à cause de violentes tempêtes de neige qui paralysaient le trafic aérien… Le nom du groupe vient de cette anecdote en vérité. Aujourd’hui , ils sont mariés et heureux ensemble. Ils ont d’ailleurs le projet musical « VENICE MAY » si vous voulez jeter une oreille 😉

Quelles sont vos inspirations ? 

C’est vraiment très très vaste. Chacun d’entre nous écoute énormément de choses variées ce n’est pas possible de résumer ou de limiter ça à quelques styles de musique.

Lorsque qu’on compose un album, on cherche une couleur, une histoire à raconter qui va définir l’atmosphère générale. A partir de là, il n’y a pas vraiment de limite tout est permis.

Nous avons néanmoins constaté que nous n’écoutons pas énormément de post Rock proportionnellement au reste. On se tient au courant de ce qui se passe car le Post Rock est une grande famille et on suit de près ce que font les copains. Mais par exemple, en tournée, dans le camion, le post rock doit représenter 20% tout au plus de ce qui passe dans les hauts parleurs.

Quels sont vos groupes préférés ? 

Pour n’en citer que quelques uns : CASPIAN, 65DAYS OF STATIC, RUSSIAN CIRCLES, GALLOPS, LIMOUSINE, THRICE, DEFTONES, CARPENTER BRUT, TOOL, LUDOVICO EINAUDI, GOGO PENGUIN, NIN et des centaines d’autres…

De quel groupe peut-on vous rapprocher ?

Je dirais des 5 premiers que j’ai cités juste au-dessus dans l’esprit.

Quels sont les thèmes principaux de vos titres ?

MOTIONS, le premier album, est sur le thème du voyage de manière vaste.

NUIT NOIRE, le second, est un album assez sombre, les thèmes de la mort et la résilience y sont abordés. Nous avons travaillé autour de la nuit, mais nous y avons quand même mis une touche de lumière notamment sur le morceau Emmersion.

Ensuite arrive PERSONA qui traite du thème très contemporain de l’intelligence artificielle, la « conscience numérique » le big data en passant par la robotique et la relation de plus en plus ambiguë entre l’homme et la machine.

Nous nous sommes documentés sur ses différents sujets et cet album peut parfois faire penser à un épisode de « Black Mirrors » dans l’esprit…  

Où peut on choper vos albums ?

On les trouve sur la plateforme de notre label « PELAGIC RECORDS » basé à Berlin.

On les trouve également sur notre bandcamp.

On s’arrange toujours pour en avoir avec nous sur nos concerts.

Et bien évidemment ça se trouve également en téléchargement illégal ^^

Avez-vous des projets ? Lesquels ?

Actuellement, on « profite » du confinement ; le mot est très mal choisi pour composer un nouvel album. On travaille chacun chez soi, on s’envoie des idées et on avance pas mal en réalité c’est assez encourageant. A ce stade, on doit avoir 12 débuts de morceaux, dont certains vraiment prometteurs. Un tri sera nécessaire évidemment. C’est la première fois que nous travaillons de cette façon et on va voir où cela nous mène, mais c’est stimulant.

Le morceau ou l’album qui tourne en boucle pendant le confinement ?

Pour rester dans le thème, on découvre « PENUMBRA » de BARRENS. C’est un groupe de notre label que l’on ne connaissait pas et qui est vraiment chouette !

Après chacun y va sur ses trucs persos, comme je te disais tout à l’heure, nos avons des goûts assez variés.

Un petit mot pour nos lectrices et nos lecteurs ?

Courage en cette période de confinement où l’activité est en stand by.

On ne sait pas ce que nous réserve demain mais on sait que ça ne doit plus être comme hier. Alors soyons unis et solidaires et comme dirait Aurélien BARRAU « soyons sérieux » !

Dimitri

Les contacter, en savoir plus…

 

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