Histoire de la Journée mondiale de la radio
La Journée mondiale de la radio (JMR) est célébrée le 13 février de chaque année. Cette date fait suite à une proclamation en 2011 par les États membres de l’UNESCO, et approuvée par l’Assemblée générale des Nations unies le 14 janvier 2013 en tant que journée internationale.
Guidé par une proposition de l’Espagne, le Conseil exécutif de l’UNESCO a recommandé à la 36e Conférence générale la proclamation de la Journée mondiale de la radio sur la base d’une étude de faisabilité qui avait été entreprise par l’UNESCO.
Depuis de nombreuses générations, la radio reste le moyen de communication le plus accessible et le plus étendu pour informer et divertir tous les secteurs de la société. Si, dans certaines régions, elle a été utilisée pour attiser la haine, les divisions et les conflits, de nombreux pays ont adopté une législation et des mécanismes de réglementation progressistes qui ont permis à la radio de diffuser des informations et des programmes équilibrés et de pratiquer un journalisme indépendant en général.
Les parties prenantes impliquées dans la mise en place de la Journée mondiale de la radio sont les associations de radiodiffusion – publiques, privées, communautaires et internationales, les agences, fonds et programmes des Nations unies, les ONG thématiques, le monde universitaire, les fondations et les agences de développement, ainsi que les délégations permanentes et les commissions nationales auprès de l’UNESCO.
Quatre-vingt-onze pour cent d’entre eux ont estimé qu’une Journée mondiale de la radio pourrait contribuer à la promotion de la Charte des Nations unies et au développement humain. Le chef de file du projet pionnier, l’Académie Espagnole de la Radio, a reçu plus de 46 lettres de soutien de diverses parties prenantes, dont l’Union de radiodiffusion des États arabes (ASBU), l’Union de radiodiffusion Asie-Pacifique (ABU), l’Union africaine de radiodiffusion (AUB), l’Union de radiodiffusion des Caraïbes (CBU), l’Union européenne de radiodiffusion (UER), l’Association internationale de radiodiffusion (IAB), l’Association des radiodiffuseurs nord-américains (NABA), l’Organisation des télécommunications ibéro-américaines (OTI), la BBC, l’URTI, Radio Vatican, etc.
La décision de fixer la Journée mondiale de la radio au 13 février, jour de la création de la Radio des Nations unies au siège de l’ONU en 1946, a été proposée par le directeur général de l’UNESCO de l’époque. Les objectifs de la JMR sont principalement de sensibiliser le public et les médias à l’importance de la radio, d’encourager les décideurs à établir et à fournir un accès à l’information par le biais de la radio, ainsi que de renforcer la mise en réseau et la coopération internationale entre les radiodiffuseurs.
Au fil des ans, les professionnels de la radio ont reçu des formations pour améliorer leur professionnalisme et s’adapter à l’évolution des exigences éditoriales et éthiques ainsi qu’aux développements technologiques, notamment l’intégration de la radio dans les nouvelles plateformes numériques populaires. Accroître l’accès à des informations fiables et atteindre des publics dans les régions les plus reculées des pays dans différentes langues, quel que soit le niveau d’alphabétisation, sont quelques-uns des plus grands attributs de la radio, qui ne sont toujours pas surpassés par d’autres médias.
Comme d’autres établissements, le secteur, avec ses modèles à trois niveaux de radio publique, commerciale et communautaire, a également été confronté au fil des ans à des problèmes de durabilité, ce qui a entraîné des efforts délibérés pour innover différents modèles de financement et d’élaboration de programmes révisables afin de survivre et d’éviter la fermeture de nombreuses stations de radio.
L’UNESCO préside le Comité informel de la Journée mondiale de la radio, qui se réunissait in presentia au siège de l’UNESCO à Paris, en France, et se réunit en ligne depuis 2020. Il est composé d’organisations régionales et internationales de radiodiffusion et discute des célébrations annuelles.
